la technique d’immunhistochimie

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la technique immunohistochimie                             

   Sommaire :

1)-Introduction 
2)-Définition de la technique d’immunhistochimie 
3)-Principe de la technique
4)-Préparation des anticorps  
5)-La méthodes de la technique
5.1)-Les techniques directes
5.2)-Les méthodes immunoenzymatique indirectes
6)-Les marquages
7)-Etude immunohistochimie sur cancer du sein 
7.1)-Définition de cancer du sein 
7.2.1)- détection des récepteurs hormonaux 
7.2.2)- lecture des lames après  immunohistochimie 
7.2.3)- résultats des RO ( récepteurs ostrogénique)
8)-Conclusion  


1)-Introduction :

L’histochimie est l’étude de la composition chimique des cellules, des divers tissus vivants (épithélium de revêtement, glandulaires, musculaires, conjonctifs et osseux, sang et lignées hématopoïétique ) et des réactions chimiques cellulaires et tissulaires au cours des processus métaboliques. L’histochimie regroupe de très nombreuses techniques qui peuvent caractériser les constituants de la cellule (métaux, enzymes, acides nucléiques, glucides, lipides, protéines, etc..).(d’après Marc Maillet et al ).
Nous avons plusieurs méthodes de l’histochimie :
·         Méthode non-spécifique :
ü  Acide Périodique-Schiff (APS).
ü  Test de feulgen.
ü  Incorporation de Précusseurs Radioactifs.
·         Méthode spécifique :
ü  Immunohistochimie(IHC).
ü  Hybridation in situ(HIS).
ü  Histoenzymatique.
Dans notre exposé nous avons voir la méthode spécifique d’immunohistochimie(IHC). (d’après moi).

2)-Définition de la technique d’immunhistochimie :


L’immunohistochimie est une technique associant l’immunologie et l’histochimie, elle permet de localiser et d’identifier des protéines.

Le domaine d’application est très vaste en anatomie et cytologie pathologie étudiant les tissus présentant des altérations lésionnelles. Cette technique apporte une aide au diagnostic en pathologie tumorale et nom tumorale, une aide à l’établissement du pronostic en pathologie tumorale. Elle est utilisée de façon journalière dans les laboratoires et connait un développement accru par l’apparition de méthodes de démasquage antigénique, la commercialisation de nombreux anticorps intéressant des domaines très variés et de systèmes d’amplification de plus en plus performants, permettant de révéler de beaucoup plus faibles quantités d’antigène et ce, après traitement classique des cellules ou tissus par fixation et inclusion en paraffine.
Cet important développement élargit le domaine de la recherche dans l’étude des mécanismes physiopathologiques des maladies en pathologie humaines et expérimentales.
Le schéma technique est le suivant :

3)-Principe de la technique :

Le but de l’immunohistochimie est de mettre en évidence certaines protéines cellulaires, qu’elles soient cytoplasmique. Membranaires ou nucléaires, spécifiques pour un type ou une fonction cellulaire, à l’aide d’une réaction antigène-anticorps, li complexe formé étant rendu visible, donc localisable, par un marqueur coloré.
Le réactif principal est un anticorps spécifique dirigé contre ce motif. Un traceur fixé directement ou indirectement sur l’anticorps permet de détecter la liaison entre l’anticorps et sa cible.

4)-Préparation des anticorps :    

Un anticorps spécifique de l’antigène (protéine) à étudier, est préparé par injection de cet antigène purifie à un animal appartenant à une autre espèce que celle dont on a extrait l’antigène injecté. l’animal traité développe une réaction immunologique: des macrophage phagocytent la protéine, la fragmentent en peptides et les exposent à leur surface grâce au CMH 2 (complexe majeur d’histocompatibilité de type 2). Les peptides sont présentés aux lymphocytes T activent ensuite les lymphocytes B qui se transforment en cellules productrices d’anticorps, les plasmocytes. L’anticorps ainsi obtenu se fixe sur la protéine qui est à l’origine de sa fabrication.( d’après Marc Maillet et al)

5)-La méthodes de la technique :

Il existe principalement deux méthodes concernant l’immunohistochimie et la détection d’antigènes au sein des tissus biologiques :

5.1)-Les techniques directes utilisent des anticorps couplée à la fluorescéine et sont employée surtout sur tissu congelés, pour le recherche de dépôts extra cellulaire.
Exemple : immunofluorescence sur une biopsie rénale congelée.
5.2)-Les méthodes immunoenzymatique indirectes, l’AC spécifique primaire et déposé sur le tissu, puis il est révélé par une 2éme AC couplé à une enzyme à la quelle on fournit             son substrat. Le produit coloré de la réaction enzymatique apparait au niveau du site des complexes Ag-Ac.
Exemple : immunohistochimie de l’insuline dans un ilot de langerhans (technique d’immunophoxydase sur tissu pancréatique fixé et déparaffiné.

7)-Etude immunohistochimie sur cancer du sein :


7.1)-Définition de cancer du sein :le cancer du sein est plus fréquent des cancers chez les femmes. on estime qu’une femme sur 11 sera touchée par ce cancer au cours de sa vie. trés rarement, le cancer du sein peut toucher aussi les hommes (1% des cas).
On distingue plusieurs types de cancers du sein. parmi les deux plus fréquent : le cancer non invasif qui se forme à l’intérieur des canaux de loctation du sein et cancer invasif qui touche les tissus autour de ces canaux. Ce dernier a plus de risque de s’étendre dans le sein et à d’autre organes s’il n’est pas pris en charge rapidement. Dans tous les cas, dépisté tôt, le cancer du sein se soigne très bien et il n’est forcément nécessaire d’enlever tout le sein atteint.
7.2.1)- détection des récepteurs hormonaux :
 des coupes de tissus tumoraux sont étalées sur des lames prétraitées pour une adhésion maximale du tissu au support, puis incubées pendant 60 min à 58 C° et pendant une nuit à 37 C°. le reste de la paraffine est éliminé par deux passages dans les bains de toluène (5min chacun) . les lames sont ensuite plongées dans trois bains  d’alcool à concentration décroissances(5min chacun) et réhydratées par un rinçage à l’eau courante(10min).l’inhibition des peroxydases endogènes est obtenue après incubation des coupes  histologique avec une solution de peroxyde d’hydrogène à 0.4% pendant 15 min ; puis un démasquage antigénique est réalisé en portant à ébullition les coupes histologique dans une solution de tampon citrate(PH=6) pendant 5 min. Après refroidissent, les coupes sont trempées dans une solution de PBS(phosphate buffered saline) pendant 5min, puis elles sont incubées pendant 15min avec la protéine bloquante, ensuite pendant 1h20min avec l’anticorps primaire.après rinçage au PBS, l’anticorps secondaire biotinylé est appliqué d’abord pendant 20 min puis le complexe de peroxydase-streptavidine est appliqué pendant 20min avec rinçage au PBS entre les deux applications(5min chacun).pour révéler la réaction immunohistochimie l’échantillon est recouvert pendant exactement 10min d’un réactif de coloration préparé extemporanément en mélangeant 2 gouttes de chromogène à5 ml d’amino-éthyle-carbazole (AEC).après rinçage a l’eau courante(10min), les lames sont incubées dans un bain d’hématoxyline pendant 1min30s, rincées à l’eau puis passées rapidement dans du carbonate de lithium saturé avant rinçage à l’eau distillée. Enfin, montage des coupes entre lame et lamelle en utilisant un milieu aqueux spécifique à l’AEC.
7.2.2)- lecture des lames après  immunohistochimie :
Les récepteurs aux œstrogènes et la progestérone sont considérés positifs lorsque plus de 10% des noyaux des cellules tumorales étaient marqués, quelle que soit l’intensité du marquage( Awada et al,2005 ;Doweseft et al ;2008).actuellement, le seuil fixé à 1% est introduit dans les recommandations nord-américaines(Hammond et al :2010).
7.2.3)- résultats des RO ( récepteurs ostrogénique) :
La figure 04 montre que 90.91% de la population ont un RO positif, alors que 9.09% de la population ont un RO négatif, on précise qu’un RO est positif lorsque plus de 10 % des noyaux des cellules tumorales sont marqués. L’aspect de ces noyaux est illustré par la figure 05 qui montre un exemple de résultat microscopique d’un cas RO positif. ces patientes ayant des récepteurs des œstrogènes pourront subir un traitement hormonal.

8)-Conclusion :

Les principaux avantages de cette technique sont sa sensibilité, sa spécificité, et la facilité de sa mise en œuvre. De plus, elle permet par une approche morphologie, de préciser la répartition des motifs d’intérêt dans un tissu et de localiser le signal dans les differents compartiments cellulaires.
L’observation est réalisée à l’aide d’un microscope optique conventionnel ou à épi fluorescence pour les traceurs fluorescents. elle peut être appliquée à des coupes de tissu fixé, à des cryocoupes, ou des préparations cellulaires de diverse nature.
La coloration obtenue est stable, permettant archivage et études rétrospectives la qualité du signal obtenu est généralement meilleure à partir de tissu fixé cependant la plupart des fixateurs comportent un risque de modification, de marquage ou d’altération de l’épitope d’intérêt.

                                    Les références bibliographiques:


Marc Maillet, Michel Lemullois, christiane Maillet, 2006.biologie cellulaire.10ème éd .,paris.
M.BENTAHAR MC; cours Méthodes d’études de la cellule ; méthodes d’analyse cytochimique 2 ,physiopathologie cellulaire, biothérapies et innovation ;46p.pdf.
Dr I Rouquette ; novembre 2015; l’immunohistochimie la FISH et autres ISH pour, cours du Gole Strasbourg. hôpitaux de Toulouse.
pegram MD1.,konecny GE, O ‘call afghan C, Berry M, pieteras R,Slamon DJ(2014)Rationnal combinations  of trastuzynab  with chemotheraphietic drays used in the treatement of breast cancer ;JNATL cancer Inst.19 ;96(10) ;739-49.
Altas of diagnostic immunohistopathology.Ed true LD.Lippincott,co.New York,1990.

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